L'article:

Deux skieurs parisiens sont restés bloqués toute une nuit sur un télésiège de la station des Arcs en Savoie.


Les deux malheureux ont été retrouvés en hypothermie, le lendemain matin. Il s'agirait apparemment d'une erreur commise par le personnel des remontées mécaniques. Pourtant, le fonctionnement des remontées mécaniques des stations françaises est régi par un procédure strict.


Oublier un skieur sur un télésiège est une véritable hantise pour les pisteurs et responsables de remontées mécaniques. En effet, pour les deux skieurs des Arcs, passer plusieurs heures, immobiles, à 1800m d'altitude et par -4°C, leur sort aurait pu être dramatique.

Pour lutter contre une possible erreur humaine, le protocole est clair. Le chef de gare placé au bas d'une piste annonce à son collègue du haut le numéro du dernier télésiège transportant des skieurs. Une fois arrivé, le responsable du haut de la piste confirme par radio et reporte les informations sur un registre.

Un télésiège de moyenne station fonctionne environ 300 000 en une saison. Un incident comme celui des Arcs reste une exception. Mais un moment d'inattention peut bien sûr arriver. Un skieur peut toujours se faufiler et échapper à la vigilance des pisteurs. un chose est sûre, pour éviter ce genre de mésaventure, il est nécessaire de bien regarder l'heure de fermeture des remontées sur les panneaux informatifs. Mieux, il suffit de demander aux responsables des remontées s'il est encore temps de s'aventurer dans les hauteurs.

j'ai vu l'interview hier soir... mdr

ptit complément d'info, lu dans Libé
"Deux skieurs bloqués toute une nuit sur un télésiège en Savoie

27 mars 2005 (Reuters - 20:24)

PARIS - Deux skieurs parisiens bloqués à 1.800 mètres d'altitude ont passé la nuit de samedi à dimanche sur un télésiège de la station des Arcs, en Savoie.

Les deux hommes, âgés de 26 et 36 ans, ont été retrouvés conscients, skis aux pieds, dimanche matin. Il ont été hospitalisés quelques heures pour de rapides examens.

"On est restés éveillés, on a discuté toute la nuit", a raconté l'un d'eux sur la chaîne de télévision LCI.

Les skieurs avaient pris samedi en fin de journée le télésiège pour effectuer une dernière descente lorsqu'ils ont été soudainement bloqués près de l'arrivée, à l'heure de la fermeture des pistes.

Un responsable de la société d'exploitation a expliqué que les deux hommes se trouvaient sur le dernier télésiège et que le personnel présent avait sans doute "manqué de vigilance" en pensant qu'il était vide ou en se trompant de numéro.

Par chance pour les skieurs, la température nocturne n'était pas très basse."

quand te reverrai-jeee
pays merveilleeeeeeuuux ...

etc

Haaaaaaaaaaaaaaaaaa p'tain je me demandais pourquoi j'arrivais pas a joindre mes potes de paris ......

ça aurait pu tourner au drame, leur histoire... c'est pas beau de se moquer !
mais bon, là quand même c'est trop tentant

Après les connards d'Orly qui se mettent en grève pour soutenir le technicien par la faute de qui une hotesse est morte (ce qui n'a pas manqué d'horrifier la famille de celle-ci), risque-t-on de se retrouver avec une grève des remontées aux Arcs par soutien envers ceux qui par leur inattention ont failli se retrouver avec deux cadavres sur un siège le lendemain matin?

Ces deux gars ont une chance folle qu'il fasse si chaud en France en ce moment. Il y a 15 jours ils seraient morts de froid en quelques heures.

Duj

PS: j'avoue rigoler un peu quand je les imagine commencer à chanter

Deux skieurs, retrouvés dimanche matin en état d'hypothermie après avoir passé la nuit sur un télésiège dans la station des Arcs 1600 (Savoie), sont sortis le soir même de l'hôpital, a-t-on appris auprès de la gendarmerie, qui a ouvert une enquête.

Les deux hommes, âgés de 36 ans et 26 ans et domiciliés à Paris, avaient pris samedi en fin de journée le télésiège pour faire une ultime descente, après une journée de ski. L'appareil s'est immobilisé vers 1.800 mètres d'altitude et a été fermé pour le soir par le personnel des remontées mécaniques, qui ne s'est pas rendu compte qu'il y avait encore des passagers.

Chaudement vêtus, ils ont été retrouvés sur le télésiège, conscients et skis aux pieds, dimanche, à l'ouverture des pistes. La température nocturne n'était pas descendue en-dessous de -2 ou -4° sur cette partie du massif, selon la même source. Il souffraient "d'hypothermie modérée".

Le directeur général de la société des Montagnes de l'Arc (SMA), Damien Comandon, a imputé cet incident à un "manque de vigilance du personnel présent au départ du télésiège", dans un bref communiqué publié dans la journée de dimanche.

Les deux skieurs ont été immobilisés pendant 15 heures à une quinzaine de mètres au dessus du sol, très peu enneigé, Ils ont témoigné avoir eu peur et froid, mais ils se sont tenus éveillés en attendant les secours.

"Le télésiège s'est arrêté aux trois-quarts de son parcours, nous pensions qu'il allait repartir, mais le temps passant l'inquiétude nous a gagnés. Nous n'avions pas à boire, ni à manger. Le temps était assez dur, il pleuvait, il neigeait. On a essayé de tout faire pour rester éveillés et pour tenir jusqu'au lendemain", a déclaré l'un d'eux au micro de France Bleu Savoie.

Son compagnon d'infortune a confessé qu'il avait eu peur de mourir. "Vers minuit, on ne sentait plus nos membres, on bougeait en tapant nos skis l'un contre l'autre et on se parlait. On a pensé à sauter, mais il n'y avait pas assez de neige au dessous", a-t-il expliqué.

Le soir, les skieurs ont vu passer des dameuses. Ils ont crié pour attirer l'attention, envoyé des flashes à l'aide d'un appareil photographique, mais "avec le brouillard, personne ne nous a vus ou entendus, on était vraiment éloignés de la piste", ont-ils raconté.

"Notre objectif était d'attendre le soleil et les secours qui arriveraient. Nous étions très soulagés ce matin lorsque le télésiège a redémarré", a ajouté le skieur.

Les deux hommes, qui n'ont pas indiqué s'ils comptaient ou non poursuivre la société qui dirige les remontées mécaniques, "espèrent que la compagnie fera plus d'efforts pour que cela ne se reproduise plus. L'erreur est humaine", ont-ils néanmoins conclu.

Ca vaut bien un forfait à vie ça !

Enfin, à vie, façon de parler ... c'est un coup à rester une 2e fois bloqué sur le siège, et en Janvier cette fois

15 mètres c'est quoi? C'est rien!
Allez vas y saute le premier.

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaah PAF!!!

C'est bon ça passe???

Quelle est la différence entre un mec qui saute de 15 mètres et un mec qui saute de 5 mètres ????
....
....
....
....
....
....
Le bruit : le 1er fait ahhhhhhh paf !
le 2ème fait paf ahhhhhhhh !

Comment ça je sors !!!

A votre avis, les mecs ils seront à nouveau chaud pour aller skier la saison prochaine !!!!
Bon ok, cette fois je m'en vais pour de bon !!!

Duj, je comprends ton point de vue à-propos de l'hôtesse d'air france qui est tombée de l'escalier mobile mais c'est pas comparable avec ce qui s'est passé aux Arcs. A Orly, les techniciens se sont mis en greve parce qu'auparavant ils étaient 3 employés pour s'occuper de l'escalier mobile (dont un qui dirigeait le chauffeur et qui s'occupait de la sécurité), depuis les tailles dans les coûts ils sont plus que deux. Et ce qui devait arriver arriva. Sans déresponsabliser complètement le chauffeur on peut quand meme dire qu'une entreprise ne peut pas tout se permettre quand la sécurité est en jeu. Malgré la vigilance l'erreur (qui est humaine) survient plus facilement...

Quant-aux pisteurs des Arcs la situation est différente: soit il y a eu manquement à une obligation de sécurité, soit les pisteurs ont respecté la procédure mais se sont peut être mal compris (lors de la communication par le pisteur du bas au pisteur d'en haut du numéro du dernier siège occupé. Dans cette deuxieme hypothese il y a du "pas de chance". Tu vas me répondre "va leur dire aux victime que c'etait pas de chance..." D'accord avec toi. Mais je pense que ce sont les procédures de verification qu'il faut modifier, peut etre verifier deux fois au lieu d'une...

boul'

tu crois qu'ils ont compté un supplément pour le ski nocturne ?

Non c'étit une Full Moon! ou une moule foune...
Ok je sais I take the gate!

Moi aussi j'ai passé la nuit sur un télésiège!
Regardez quand j'ai voulu sauter:

Complément d'enquête :

le télésiège c'est le télésiège MontBlanc, old school à souhait.

les deux gars était d'origine ivoirienne

c'est tellement gros, on peut se demander s'ils n'ont pas déjà commencer le tournage des bronzés !!!

Dark, pour l'hôtesse de l'air, une commission indépendante à été mise en place immdiatement pour vérifier les procédures de sécurité nécessaires lor de l'utilisation d'un escalier mobile. Le tchnicien a passé outre 3 checks en faisant (mal) son boulot. Résultat, un mort.
Qu'il y ait eu ou non 3 techniciens pour faire ce boulot à une époque ne change rien au problème: tous les autres techniciens au sol semblent appliquer les procédures telles qu'elles sont censées l'être et ne tuent pas une hôtesse par jour.
Le commission, je répète indépendante, devait vérifier que les procédures mises en place pour que la sécurité soit optimale étaient effectivement bien conçues. Et la conclusion a été claire et sans appel: Air France à de bonnes procédures qui appliquées auraient permis d'éviter l'accident. Seulement, le technicien a voulu aller trop vite. Sa faute... le réduction des effectifs n'a rien à voir avec cette histoire (une entreprise ne peut pas payer des triplettes systématiquement)

Pour e télésiège je suis d'accord sur l'excuse de non-vigilance. Mauvais temps, visibilité moyenne, fin de journée, les gars ont du passer sous une barrière pour aller plus vite chercher leur siège et le technicien ne les aura pas vu passer.
Une procédure de sécurité supplémentaire pas conne serait, une fois la barrière fermant l'accès à la remontée, de faire faire aux fauteuils 2 tours à vide au lieu d'un seul.

bon ben j'aurais pas dû parler sans savoir... Pour les Arcs et dans toutes les stations d'ailleurs je pensais avant cet incident qu'il y avait au moins une rotation à vide. En réalité c'etait une demi-rotation (le temps que le siege occupé arrive en haut d'après ce que j'ai lu dans le daubé (je precise cela parce que si je dis encore une co***rie ca sera pas ma faute)

Si tu lis le daubé, c'est quand meme un peu ta faute.

je l'ai lu, mais de là à le payer...y'a un pas que je franchirai pas

En fait, ils sont pas en train de tourner les Bronzés 3 !!!!! Ca doit être ça !!!

En passant 2 semaines sur le Massif de Balme à la Clusaz (et au moins 2 heures par jour à boire des cafés avec les mecs des remontées),j'ai pu "apprendre quelques trucs " sur les remontées mécaniques.Et je vous jure que quand les mecs se téléphonent du bas en haut du télésiège juste pour dire à son collègue de descendre manger ,ils ne s'entendent et ne se comprennent pas! ils sont obliger de gueuler mais réellement tellement que tous les gens sur les pistes savent que c'est l'heure de la bouffe!
Apparemment,le mec le soir à appelé son collègue d'en haut qui est chargé d'éteindre la remontée et d'attendre les pisteurs avant de quitter son poste,et il lui à dit que les derniers skieurs étaint sur le siège 90 or en haut ils ont compris 80 et on pas entendu le"10" et donc le mec a arrêté au 80 alors que 10 sièges plus bas les 2 gars étaient là.
C ce qui s'est dit entre les stations donc je pense vraiment que ce que je viens de raconter est vrai.
Un salut tout particulier à tous les gars des remontées qui le soir se tapent même des heures sup' juste pour attendre que mémé et pépère se décide à redescendre enfin juqu'en bas du massif . Car il y a des gens qui gueulaient car ils pouvaient pas bronzer le soir sur la piste jusqu'au coucher du soleil ou bien ne pouvait pas rester au bar à 2400 m d'alt et devait aller à celui du bas des pistes.Mais bon les pisteurs,ils vont peut être pas attendre que vous regardiez le coucher de soleil pour fermer les pistes à 21h.
ils doivent fermer vers 17- 17h30 c'est comme c'est la règle.
Si t'es pas content t'a qu'à monter avec des paux de phoques après la fermeture pour aller bronzer mais jpense qu'ils ne seront pas trop motivés pour monter 1000m de dénivelés!!
Voilà la petite histoire


Je promets d'écrire moins la prochaine fois...
Je devrais peut être faire écrivain(e)...

Ecrit vain ? en 2 mots ?

Et pourquoi tu commencerais pas par l'éditio mensuel de LaPoudre ?
Notre poète TCM l'a abandonné récemment ....

En voilà une idée qu'elle est bonne !!
Ou alors reprend Universal Riders !!!

c sur que ca auraient été 2 snowboarders, y s'auraient sauté. 15 m pour un skieur c'est vrai que c'est un précipice mais pour un rideur, c'est d'la rigolade.