Comme d'hab', pour réagir à l'édito, c'est ici que ça se passe !

Un grand malade ce type, un inconscient incapable d'imaginer un seul instant les méfaits de ses actes.
Un éternel égoïste n'ayant aucune notion des conséquences découlant de son comportement pour les générations futures.

Oui vraiment faut être fou pour............ écouter Britney Spears

SCANDALEUX !!

Ouaip, t'as raison Nicolas et je te rejoins !

Brytney c'est top !
Et en plus, elle est mmmmmmmunnhhhh.

Petez à vélo!

de ttes façons la planète est morte. hé oui fallait y penser avant !

donc d'ici là, profitez-en, consommez, skiez, brûlez votre jeunesse (et cette bonne vielle terre avec) !

Correction , pas dans 5, mais dans 2-3 milliards tout au plus quand les premières bouffées de l'expansion auront fait s'évaporer notre atmosphère. Pas besoin d'attendre la vaporisation qui viendra plus tard sauf... "voir l'édito ou je raconte tout ça"

Et le petit interlude culturel qui va bien:
"Comment allez-vous?" découle d'une expression de politesse du XVème siècle portant sur la santé d'autrui et originelle formulée ainsi: "Comment allez-vous à la selle?"
Car comme vous vous en êtes tous rendus compte, à partir du moment où vos intestins ne vous font pas souffrir, le monde vous sourit. Et dès que la digestion se trouve contrariée, c'est le monde entier qui ne tourne plus rond.

Et pour vous amuser, la prochaine fois que vous demandez à votre boss comment il va, rappelez vous juste que vous être en train de s'inquiéter de ses aventures solitaires du petit matin

En parlant de selle, vous me faite un peu chier.
Il faut profiter de la vie au jour le jour au lieu de jouer les maîtres à penser!

J'ai bâti ma maison sur le néant c'est pour cela que le monde m'appartient.

Ou si t'as vraiment des affinités : avec lui :

je m attendais pas a la fin
genial
bonne annee a ts

drole histoire mais j'ai quand meme apprécié...
soi disant en passant c'est vrai que c'est un peu tard pour songer a sauver la planete le mal est deja fait !
la preuve avec le rechauffement de la planete cette année on a eu un automne aussi beau qu'un printemps et la neige vient seulement d'arriver!
qu'est ce que se sera l'année prochaine?

Tono, je sais qu'on ne le répètera jamais assez, mais une année ne fait pas une tendance. Et si ces dernières années se sont avérées plus chaudes que la moyenne du siècle et aussi flagrant que cela puisse paraitre, cela ne prouve strictement rien. Il faut attendre encore et encore pour pouvoir tirer des conclusions définitives. Si ça se trouve, nos années plus chaudes ne sont que normales face à un début de siècle particulièrement froid... Qui sait... On a pas des masses de données précises sur le dernier millénaire.

Donc, cette année considère plus que c'est un coup de "pas de bol" plus qu'autre chose. Si en revanche le phénomène quasi-cyclique et se reproduit en s'aggravant sur les 20-30 ans qui arrivent, là on pourra commencer à considérer que ce n'est plus fruit du hasard.

Je vois pas bien où tu veux en venir, Duj...

Les scientifiques qui se sont penchés sur la question ont bien assez de données pour être unanimes sur le réchauffement climatique (extérieur aux tendances naturelles) et sur sa cause humaine. On observe déjà une certaine accélération des phénomènes météos "extrêmes" (canicules, inondations, etc.).

Et surtout, tout le monde est d'accord pour dire que si on attend 20-30 ans comme tu le suggères, ce sera bien trop tard.

Je vois pas à quoi ça sert de douter comme ça. A fermer les yeux pour se rassurer?

A+
Matteo

Ce que je veux dire c'est que l'augmentation des températures sur une saison comme on vient de le voir en ce début d'hiver n'est pas une preuve d'un réchauffement global sur un terme plus long, c'est juste un produit du hasard.
L'augmentation des températures se vérifie (et vérifiera) par une augmentation des moyennes des températures sur une période beaucoup plus longue que juste une demi-saison.

Je te rassure, je suis encore la majorité des scientifiques qui voient ici et là les signes objectifs d'une réchauffement global, mais eux aussi commencent à remettre en doute certains mécanismes pourtant démontrés jusque là à force de constater de nouvelles choses. Les deux dernières choses dont j'ai entendu parler étaient le renfermement du trou de la couche d'ozone et la mise en doute de l'importance du courant nord-atlantique dans la régulation des températures des continents le jouxtant. Plus on avance plus on se rend compte qu'on ne sait pas vers quoi on se dirige. La dernière chose la plus flippante que j'ai pu lire était néanmoins que les températures semblent augmenter 3 fois plus vite dans les Alpes que dans les plaines... Pour chaque degré d'augmentation des températures en altitude, ce sont 1500m de moins qui recevront de la neige. Pas bon pour l'Autriche

Non c'est pas une preuve, mais ça veut pas dire non plus que c'est le fruit du hasard. Ca peut être une conséquence du réchauffement global, sans pour autant être considéré comme une preuve.

J'ai réagi parce que ton discours laisse supposer qu'il y a pas de réchauffement, alors que l'augmentation des températures se vérifie déjà, et qu'il n'y a plus aucun doute là-dessus.

Je suis surpris de tes infos sur la couche d'ozone: il me semble justement que le trou s'est largement agrandi. Mais ça ne change rien au problème: il faut pas confondre couche d'ozone et réchauffement climatique. Ce sont 2 problèmes bien différents (voir ici: http://www.manicore.com/documentation/serre/ozone.html).

Bref, plutôt qu'émettre des doutes assez vagues et contre-productifs, perso je préfère m'accrocher à des certitudes (le réchauffement, ses conséquences désastreuses, l'urgence de la situation et les moyens d'éviter ça).

bin, comme dans mon dernier post... je ne remets pas en doute le phénomène global. Mais considérer la situation d'une demie-saison en un endroit donné du globe et un seul revient à vouloir déduire le contenu un film entier en se basant sur un seul pixel d'une seule image.... pas faisable.

Alors, oui, ça se réchauffe. Oui, l'année qui arrive va être plus chaude que l'an dernier ( http://www.metoffice.gov.uk/corporate/pressoffice/2007/pr20070104.html ), mais si ça se trouve l'an prochain on va se les geler plus que de raison... Ensuite, on fera la moyenne.

Sinon, dans l'absolu, il ne faut jamais s'accrocher à ses certitudes. Si l'on avait fait cela il y a 50 ans, jamais on aurait pu admettre l'idée que l'Homme puisse avoir une influence sur la balance climatique mondiale.

Je parlais de s'accrocher à des certitudes par opposition à ton discours qui repose que sur le doute.

Par exemple, quand tu dis qu'il pourrait faire plus chaud en 2007 mais aussi plus froid en 2008, ça mène nulle part... puisque comme tu dis il faut faire la moyenne et qu'on sait très bien que cette moyenne est en nette hausse.

Et puis il y a 50 ans, on n'avait aucune certitude: on ne se préoccupait tout simplement pas du sujet!

si si, il y a 50 ans certains commençaient à se poser des questions, mais le consensus, l'avis partagé, la pensée unique, appelle-ça comme tu veux freinait des 4 fers face à cette idée qui semblait si saugrenue que nous, si petits, puissions avoir une influence sur une chose aussi grande que la planète entière. Il ne faut jamais camper sur ses positions à jamais si l'on ne peut plus en démontrer la validité (et bien entendu invalider les autres)

Châtel,
Hiver 2005/2005 90 jours consécutifs en négatifs
Hiver 2005/2006 45 jours consécutifs en négatifs

Duj,

Les scientifiques n'ont plus de doutes sur le rechauffement climatique. Il existe des preuves concretes qui prouve l'etroite relation entre activite humaine et rechauffement a l'echelle de la planete.
Ca veut pas dire qu'il va faire + chaud, mais surtout dire que l'on va avoir de climats extremes (froid ou chauds) a le'chelle locale, qui ne ressembleront pas aux climats typiques des 200 dernieres annees (hiver chaud ou super froid, ete froid, ouragans etc... t'as le choix!)


"la mise en doute de l'importance du courant nord-atlantique dans la régulation des températures des continents le jouxtant"

Fait attention Duj. Oui, on ne comprends pas en detail le fonctionnement de la regulation de T par la circulation nord atlantique. On ne sait absolument pas quelle sera la consequence du bloquage supposee de la circulation (arrivee d'eau fraiche de la banquise) qui a deja commence. Le danger c'est s'interpreter une meconnaissance par un discours Facon "Maison Blanche" - " les scientifiques ne savent pas quelles seront les consequences, donc si ca trouve il va rien se passer, donc on fait rien". C'est defendable, mais un peu dangeureux!

Digression légère d'entrée de jeu :
De toute façon il faut "déconsommer" pour moins polluer et manger bio (entre autre.. : http://www.ligue-cancer.net/rubrique.php3?id_rubrique=2 les rubriques en dessous "Prévenir les cancers" : Introduction prévention, Connaître son environnement, Modifier son comportement qui n'apparaissent pas systématiquement sur ma machine (merci F5..)).

Le choc culturel est un peu dur mais petit à petit on y arrive.. (bon pour la voiture ça dépasse la volonté personnelle.. Paradoxalement en habitant à la campagne on pollue plus qu'en habitant dans une ville où il y a tout (y compris son boulot ! ).

Retour au sujet à peine "jacké" :
Quoi que l'on pense des causes des évolutions du climat le principe de précaution veut que même si l'on n'est pas sûr d'y être pour quelque chose, on essaye d'arrêter ce qui nous semble ne pas aller chez nous. (comme pour la clope quoi ! )

Bien dit Laboule. Pour me reprendre, je ne mettais pas en doute les preuves ou du moins les faisceaux d'évidences démontrant notre influence sur la climatologie, je me contentais juste de dire qu'un hiver tardif n'était pas une trace irréfutable d'un tel phénomène. Qu'il s'inscrive dans une tendance lourde est un fait, mais il n'en est pas pour autant une démonstration.
Si je relevais ceci c'était uniquement par ce que dès qu'une personne attend la neige un peu elle y voit directement le dérèglement climatique. Et s'il avait fait hyper froid, ces mêmes gens auraient accusé les mêmes causes.

Reste qu'il est clair que tout se réchauffe... mais à l'instant on parle de fractions de degré. L'absence de neige à Noël était un hasard climatique, rien de nécessaire (pas encore du moins)

La moyenne de température pour cette année correspond à la même qu'en 1951. Ils étaient déjà irresponsables ??? Il y avait déjà l'effet de serre???
Nous ne pouvons nier qu'il y ait un réchauffement mais je pense que sommes bien ignorant sur le sujet, quid de la totalité de sont origine et de sa duré!
Vos échanges le prouvent encore une fois les arguments et affirmations dépendent de la conviction de leurs auteurs !

A quand une discussion sans certitudes de la part de néophytes ou ignorant en la matière?

Hiver 1962, pas de neige avant la mi mars, suivant les dires d'un vieux savoyard. Purée les parents à Black avaient du péter comme des malades dans la peugeot 203. Mais ils écoutaient peut être Tino Rossi.

>A quand une discussion sans certitudes de la part de néophytes ou ignorant en la matière?

En ceci une démarche magnifique a été effectuée il y a quelques mois sur les nanotechnologies. Un groupe de citoyens lambdas, pas plus connaisseurs de ce domaine que n'importe quels autres individus, ont une semaine durant suivi des conférences données par les spécialistes de ce domaine afin d'en découvrir les arcanes. Suite à cela ils ont rédigé un document dans lequel ils exprimaient leur intérêt pour ce nouveau domaine mais aussi et surtout leurs appréhensions quant à la méconnaissance que les meilleurs spécialistes ont encore des conséquences potentielles des nanos.
Voilà un bel effort de responsabilisation du citoyen et qui ne se fait pas sur l'ignorance mais sur la vulgarisation des connaissances.

Bon, pas de rapport avec le sujet ni même l'édito, mais c'était juste pour dire que le document rédigé par ces types va servir de base à des projets de loi visant à sécuriser la recherche et l'industrialisation des nanos. Comme quoi ça peut avoir du bon de demander leur avis aux gens si on les a assez informés avant pour que celui-ci ne soit pas un simple avis du coeur.

Marinella ! (prout !)
Ah..., reste encore dans mes bras, (praooût !)
Avec toi je veux jusqu'au jour (prooouuuaaattt !!)
Danser cette rumba d'amour (prrrffffffff Proprout !)
.../...

Mais le pet d'homme est-il aussi générateur de carbone que le pet de vache ?

Je vais donc suivre le préambule de l'éditon, ne pas perdre espoir, et attendre patiemment que le malaise "inconnu" qui me hante se transforme en pet.

Merci "Black"

Petit rectificatif pour Xxxx. Oui on est bien ignorant sur le sujet, par contre on en connait l'origine = humaine correlle avec l'industrialisation. Le reste (=effet des pets en tout genre, autre volcans et phenomenes est soit negligeable, ou compte dans l'impact humain (pquoi + de pets de vaches, parce qu'on mange + de burgers, oeufs etc...), ou masturbation de chercheur en mal de financement).


Comparer la T d'une annee a une autre est dangeureux. Il faut surtout regarder les tendances, la correlation entre par exemple la concentration en Carbone a l'echelle du globe avec l'activite humaine. C'est ne regardant ces correlations que les scientifiques ont pu determiner avec certitudes les origines de la majeure partie de ce rechauffement climatique.

Encore une fois, c'est pas parce que l'on a un rechauffement climatique global qu'il va faire + chaud en hiver.

perso, je pense qu'il est temps d'agir sur ce probleme a l'echelle de l'individu ( recyclage, consommation d'electricite, isolation thermique, produit locaux, sensibilisation des generation a venir etc....), avant que les consequences nous tombent sur le coin de la gueule, et arreter d'essayer de trouver des responsables, d'attendre que les "scientifiques nous dise ce qui va se passer etc".

Tout le monde peut agir, faut juste se sortir les doigts du cul.

Clair que si on attend le (la) prochain(e) président(e) pour que quelque chose soit réalisé, alors garder nos doigts bien au chaud ne va pas être de la plus grande efficacité ! (du moins : pour la descendance / les ours polaires / les atolls culminant à 2 mètres de haut / ...)

Pourquoi, tu crois vraiment que politique, lobying et écologie et prise de conscience vont ensemble? Comme tout le monde, je fais attention à mon petit niveau, mais avant que les grosses industries, qui polluent plus que notre robinet qui coule doucettement le matin, ne fassent quelque chose, ca m'ettonerait que cela soit sous la pression du ou de la prochain(e) président(e). Espérant que j'ai tort. L'avenir nous le dira, mais le passé me fait douter.

Soit pas si défaitiste, Hervé. Un peu de bravitude, que diable !

Ce qui fera bouger les industriels, c'est l'évolution des prix de l'énergie, l'émergence d'un véritable marché de l'écologie et, dans une moindre mesure, l'impact de leur image environnementale sur leurs ventes.

Mais les effets de ces facteurs peuvent être largement accélérés par les politiques. Les solutions proposées par le pacte écolo de Hulot en sont un bon exemple (notamment l'augmentation des taxes sur l'énergie...).

M'enfin bon, là je parle d'intervention gouvernementale et de taxes... je connais un Duj qui risque fort de me bondir dessus...

En attendant, cet après-midi j'étais peinard en t-shirt sur mon balcon, et ça un 10 janvier à Lausanne, jusqu'ici c'était pas bien courant...

Au contraire, il est clair que l'initiative majeure ne pourrait venir que d'une décision politique. Pour faire un parallèle un peu léger considérons la clope dans les restaurants, bars et autres... Pas bon pour les producteurs, pas bon pour les tenanciers (à leurs dires en tout cas)... bon seulement pour les personnes qui y travaillent. Au final on se retrouve avec un texte de loi qui est chiant à court terme pour pas mal de monde, mais va sauver ou tout au moins rallonger des vies sur le long terme. Décision gouvernementale, c'est pas l'initiative privée qui aurait fait cela.

Pour ce qui est de l'intervention gouvernementale, elle peut avoir une influence sur la migration énergétique. Récemment une région côtière à refusé l'installation d'un immense parc d'éoliennes marines au prétexte que la zone pouvait encore contenir des mines de la seconde guerre. L'argument est valable mais un peu flou vu que les constructeurs proposaient justement un déminage en règle avant... donc tout bénéf pour tout le monde y compris la flotte de pêche qui n'a pas le droit d'opérer dans la zone. Là par exemple une simple décision pourrait inverser la chose et permettre l'installation de ce parc (qui représenterai la consommation de 500 000 personnes je crois).

Autre exemple d'interventionnisme mais à l'inverse: cesser la pression artificielle sur les prix du pétrole. Bien que nos voitures brulent plus de taxes que d'essence (on est assez balaises pour payer la TVA sur la TIPP quand même, c'est y pas bô la France?) les polituques publiques, le lobbying et les nécessités de l'époque poussent les pouvoirs publics à maintenir les prix du pétrole aussi bas que possible, ou tout du moins dans une zone qui garantisse le bon fonctionnement de l'approvisionnement et la stabilité des gouvernements producteurs. Ce faisant les gouvernements font disparaitre l'intérêt des entreprise à développer des méthodes de production d'énergie autre: pourquoi quelqu'un irait investir dans l'industrialisation de la production d'hydrogène pour les piles à combustible quand le pétrole rend la chose non rentable? Ici aussi il faudrait que les gouvernements acceptent de nous laisser subir de plein fouet les variations du prix du brut pour que soit rendue aux entreprises et groupes de recherches l'initiative de créer et développer des solutions autres et viables.

Tu vois Même moi je peux me trouver encore une dose de Keynésiannisme... parfois... dans certains domaines... restreints... et tout

Ah bah ça me rassure, t'es pas (encore) aussi contaminé que je le croyais!

Bon ben on est d'accord du coup. Mais juste un truc: dans cette histoire d'éolienne, est-ce que la région côtière a vraiment un intérêt dans le projet?

Imagine qu'on veuille installer un méga champ d'éoliennes au large de la Bretagne. Du coup, j'imagine que la région profite pas de la manne, puisqu'il y a (à ma connaissance) aucun droit départemental ou régional sur les eaux territoriales, mais par contre les touristes qui venaient prendre de zolies photos de couchers de soleil sur l'Atlantique vont repartir tout déçus...

Je n'ai plus trop les détails et ne suis plus même plus certain de la région. Le Cotentin probablement, je ne me souviens pas d'une histoire de Bretagne et cela colle plus à l'argument des mines sous-marines. Il n'est pas impossible que le département ou la région passe un deal avec les installateurs puisque ceux-ci doivent bien installer des transformateur sur le sol. t puis, pour que la région refuse qu'ils installent quelque chose elle doit avoir autorité en la matière.

Ce qui m'avait étonné dans le refus officiel c'était vraiment l'argument: les mines. J'aurais jamais pensé à ça. Je voyais plutôt venir une histoire de zone de pêche, mais il semblerait que même pour les pêcheurs cela ne changeait rien. Restait le grand classique du paysage amoché par une forêt d'hélices, mais là encore je crois que la distance à la côte et l'espacement entre les éoliennes rendait l'argument caduque.

Tout ça pour dire que c'est un peu triste de voir un projet qui semblait rassembler à peu près tout le monde (y compris les pêcheurs et les contemplatifs) être refusé pour une raison d'un autre âge.

n'empêche ce midi sur chambé c'était l'été !

Vouais, un peu facile quand même.

C'est facile de trouver un bon gros beauf pour le montrer du doigt, mais nous, nos petites habitudes et notre petit confort qui consomme doucement la planète, on a vraiment l'intention de les changer ?

Aller pour commencer, un petit geste qui coute rien et qui peut être marrant si bien suivi (Cf : http://www.amisdelaterre.org/article.php3?id_article=3035 )

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L’Alliance pour la Planète (groupement national d’associations environnementales) lance 5 minutes de répit pour la planète, un appel simple à l’attention de tous les citoyens : le 1er février 2007 entre 19h55 et 20h00, éteignez veilles et lumières.

Il ne s’agit pas d’économiser 5 minutes d’électricité uniquement ce jour-là, mais d’attirer l’attention des citoyens, des médias et des décideurs sur le gaspillage d’énergie et l’urgence de passer à l’action ! 5 minutes de répit pour la planète : ça ne prend pas longtemps, ça ne coûte rien, et ça montrera aux candidats à la Présidentielle que le changement climatique est un sujet qui doit peser dans le débat politique.

Pourquoi le 1er février ? Ce jour là sortira, à Paris, le nouveau rapport du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies. Cet événement aura lieu en France : il ne faut pas laisser passer cette occasion de braquer les projecteurs sur l’urgence de la situation climatique mondiale.

Si nous y participons tous, cette action aura un réel poids médiatique et politique, moins de trois mois avant l’élection présidentielle !

Black j'adore tes éditos !
Quand est-ce que tu sors un livre ?

Grand Jack disait:
"...nos petites habitudes et notre petit confort qui consomme doucement la planète, on a vraiment l'intention de les changer ?"
Ben non pourquoi ? Ah si... Pardon... Je vais changer de 4x4. Je vais prendre le modèle sport. Il suce un peu plus mais y a l'option tableau de bord en ronce de noyer.

Merci Peanut. Toi au moins tu me comprends. Faudra qu'on aille rider ensemble cet été...

Au fait Duj le champ d'éoliennes, quand il marche pas (mettons 50% du temps pour etre gentil, c'est surement + que cela, entre les accalmies et les moment où ca souffle trop fort), tu sais ce qu'on utilise comme énergie compensatoire (en France) ?

Bingo : du fossile. Enfin c'est la plupart du temps le cas, peut etre que dans ce cas particuliler ils ont trouvé une solution miracle.

T'en fais pas y'aura toujours de projets qui feront bondir, suffit de faire un ptit écobilan pour se rendre compte des problemes multiples qu'engendre la consommation...

De là à parler de décroissance, je n'oserai pas franchir le petit pas qui reste, ne voulant surtout pas polémilquer

Génial !
et en plus on y apprend que si les vaches pètent plus c'est parce que les humains mangent plus d'oeufs...

là, je me fais mes certitudes ... c'est clair !

Putain mais c'est tout l'effet que ca vous fait?

c'est lamentable!!!

Ecouter Britney Spears??? quelle horreur!!!

putain les mecs j'y crois pas! En plus le mec il sort son 4X4 pour aller en montagne... Tout le monde il sait que les 4X4 c'est que pour la ville... Pour écraser les pietons qui grillent les feux et pour pousser les autres qui gènent...

... putains de vélos... Laissent des griffures sur nos beaux pares-buffles...

Ouais puis des fois ça laisse du sang dessus, un beau par-buffle chromé "sport" putain....

Je suis sur que ton père, il a un 4WD...
t'en parles trop bien pour pas être né dedans

Ouais... même qu'il était frustré parce qu'à l'origine il pensait acheter un tank. Il a été obligé de se rabattre sur un diesel 8.2L mal réglé.

salut à tous j'ai vécu à Chamonix pendant 8 ans à partir de 96 je suis monté avec p'tit Fred on été les caravanier snowboardeur clochard avec Stevy, Woody..... Je veux revenir sur Cham et cherche un spot pour posé mon sac le temps de trouvé un appart, je remonte en mai 2007 j'ai du fric ce coup si .Si vous vous rappellé de Y a Pas de Secret l'asso monté avec Klinos des pots et moi PASCAL DE CARCASSONNE s'il vous plait une p'tite niche serait la bien venu pour redemaré. merci a+

hello Y a personne de CHAM dans le coin !!!!

Viens chez moi Sclap 05, c'est petit mais douillet et surtout au pied des pistes (Argentière).

Black merci pour l'edito,a propos je revends mon 4*4 sport, il perd juste un peu d'huile.

tu veux dire qu'il en perd pas assez, c'est ça?

"Changement climatique : les politiques interpellés
LE MONDE | 29.01.07 | 13h48 • Mis à jour le 29.01.07 | 13h58


Le climat se réchauffe, on le sait. Mais au fait, comment le sait-on ? Grâce à un patient et énorme travail d'observations, de modélisation informatique, de discussions, transcrit à jet continu par les scientifiques dans des journaux incompréhensibles pour le commun des mortels.

Dans cette multitude d'articles, les chercheurs décortiquent les carottes glaciaires représentant le climat passé, analysent la force des cyclones, décryptent les mesures satellitaires d'élévation du niveau de la mer, discutent de la fonte des glaciers antarctiques, étudient la production de méthane par les rizières. Des millions de données, des dizaines de milliers d'articles, des milliers de chercheurs qui donnent une image globale du changement climatique, et la font pénétrer dans l'opinion mondiale.


A intervalles réguliers, tous les cinq ans, la communauté des climatologues s'arrête, fait le point, et le communique au monde. C'est ce qui va se passer du 29 janvier au 2 février, à Paris, où se réunit le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Vendredi 2 février, le GIEC rendra solennellement son rapport sur l'état des connaissances relatives au changement climatique. Le message sera dans le prolongement du dernier rapport, publié en 2001, et le confirmera : la planète se réchauffe, et l'activité humaine en est le principal responsable.

Qu'y a-t-il de neuf depuis cinq ans ? "La confirmation du changement climatique par des signes concrets, résume Hervé Le Treut, directeur du Laboratoire de météorologie dynamique. De nombreuses observations sont faites, validant les prévisions des modèles qui s'appuyaient auparavant sur des lois plus théoriques." De nombreux satellites d'observation de la planète sont, en effet, devenus opérationnels au cours des cinq dernières années. "On a beaucoup avancé dans le réalisme des modèles du climat, confirme Pierre Friedlingstein, de l'Institut Pierre-Simon-Laplace. Ils couplent mieux l'atmosphère, les océans et la biosphère."

Des contradictions ont été résolues : par exemple, il y avait, en 2001, une certaine discordance entre les températures mesurées à la surface de la Terre et celles mesurées dans l'atmosphère. Cette divergence a été aplanie par un réexamen des données. D'autres types de connaissances ont été approfondies : ainsi, explique Jean Jouzel, vice-président du bureau du GIEC, "on remonte maintenant dans le passé jusqu'à 650 000 ans, alors que les carottages s'arrêtaient, en 2001, à 400 000 ans".

Des phénomènes nouveaux ont été enregistrés, telles l'accélération de la montée du niveau de la mer ou la fonte des glaciers du Groenland - "c'est une surprise climatique, et une mauvaise surprise", commente Gerhard Krinner, du Laboratoire de glaciologie et de géophysique de l'environnement, à Grenoble. Des questions se sont effacées, ou n'ont guère avancé - le Gulf Stream pourrait-il s'arrêter ? -, des débats ne sont pas tranchés - les cyclones sont-ils plus violents et plus nombreux ? -, des préoccupations nouvelles sont apparues - le pergélisol va-t-il fondre ?

Mais l'idée dominante est que le phénomène non seulement se confirme, mais s'aggrave. "Si l'on prend les fourchettes de projection du rapport de 2001 et qu'on y superpose les données observées depuis, on voit qu'elles suivent la partie supérieure de la projection", explique Anny Cazenave, du Centre national d'études spatiales, à Toulouse.

Les scientifiques tendent à s'accorder sur l'idée qu'au-delà d'un réchauffement de 2 oC, la situation deviendrait vraiment pénible, voire ingérable. "On pourrait voir des sécheresses accentuées sur le pourtour méditerranéen ou dans le Sahel, note Hervé Le Treut, ou des inondations répétées sur les deltas du Gange et du Mékong. On peut craindre les désordres géopolitiques que provoquerait le départ des millions de gens touchés par les inondations."

Sans que l'on puisse précisément dater cette idée d'un "seuil" de 2 oC, elle s'est répandue depuis 2005. "En gros, cela signifie qu'il ne faut pas dépasser une concentration de gaz carbonique dans l'atmosphère de 450 ppm (parties par million), dit Jean Jouzel. Si l'on veut y parvenir, il faut que les émissions plafonnent vers 2020 et se réduisent ensuite."

Cette analyse, qui sera sans doute formulée dans le rapport du GIEC, commence à pénétrer l'agenda politique. La France a adopté l'objectif d'une réduction par quatre de ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2050, sans que les moyens d'y parvenir aient, cependant, été définis. De même, la Commission européenne a proposé, début janvier, aux Etats membres d'adopter l'objectif de réduire de 30 %, en 2020, les émissions par rapport à 1990, en se référant à ce seuil de 2 oC.

Mais l'avancée des perceptions n'a pas seulement découlé du travail scientifique de climatologie. Le GIEC comprend deux autres groupes plus attentifs aux questions économiques, dont les rapports, qui vont être publiés en avril et en mai, jetteront un nouvel éclairage sur l'adaptation nécessaire des structures économiques au changement climatique. A cet égard, la publication, par le gouvernement britannique, du rapport de l'économiste Nicholas Stern, le 30 octobre 2006, a marqué une étape importante : d'abord par la qualité du travail effectué, ensuite par l'impact qu'a eu son message. En évoquant le risque d'une "récession catastrophique" si rien n'est fait pour prévenir le changement climatique, l'ancien chef du service économique du gouvernement britannique a commencé à faire comprendre aux milieux économiques et politiques que la question climatique ne pouvait plus être ignorée.

Sur le plan diplomatique aussi, la période, depuis le dernier rapport du GIEC en 2001, a été fertile en développements : malgré le retrait des Etats-Unis, le protocole de Kyoto, qui engage les pays développés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 5 % en 2010 par rapport à 1990, s'est maintenu et est entré en vigueur. Ses outils économiques ont commencé à fonctionner : le marché européen des quotas d'émissions est opérationnel depuis 2005. Il organise le plafonnement des émissions des industries et l'échange de leurs surplus. Les projets du "mécanisme de développement propre", qui organise le transfert de technologies propres vers les pays du Sud, se multiplient. Aux Etats-Unis, les responsables politiques évoluent, et les démocrates ont pris nettement position pour un plafonnement des émissions de gaz à effet de serre - une nécessité que le président Bush se refuse pourtant toujours à reconnaître, comme l'a montré son discours sur l'état de l'Union, le 23 janvier.

Si les connaissances scientifiques ont beaucoup avancé, si la prise de conscience progresse, si certains décideurs intègrent la question climatique dans leurs analyses, on est encore loin du virage espéré par les scientifiques. Depuis 2001, les émissions de gaz à effet de serre non seulement sont toujours aussi importantes, mais augmentent : l'humanité injecte chaque année dans l'atmosphère 7,2 milliards de tonnes de carbone contre environ 6 milliards en 2001. Les pays développés ne parviennent pas à restreindre leurs émissions, tandis que les grands pays du Sud, la Chine et l'Inde en premier lieu, voient les leurs croître rapidement du fait de leur industrialisation très vigoureuse.

Dans le même temps, les écosystèmes, qui permettent d'absorber une partie du gaz carbonique, continuent de se dégrader : la déforestation ne se ralentit que faiblement, tandis que les océans - encore mal connus - semblent voir leurs capacités régulatrices s'affaiblir. Globalement, la machine économique continue à tourner à pleine vitesse sans que son impact sur l'environnement soit diminué.

Même sur le plan politique, la question climatique n'a pas vraiment pénétré. "Il y a unanimité pour dire qu'il faut faire quelque chose, observe Hervé Le Treut. Mais on n'arrive pas encore à un débat contradictoire sur ce qu'il faut faire. C'est mauvais signe. Il faut que ces réflexions aient lieu le plus vite possible."

Si le rôle de l'alerte scientifique est indispensable, c'est sur la scène politique que les choses doivent maintenant se jouer. En France, on verra, pendant la campagne présidentielle, si les candidats définissent un programme cohérent avec l'objectif affiché de réduire par quatre les émissions en 2050. En Grande-Bretagne, les candidats à la succession de Tony Blair rivalisent d'ardeur dans le combat sur le climat. Angela Merkel veut que l'Europe soit "pionnière" sur la question pendant la présidence de l'Allemagne. Aux Etats-Unis, les démocrates se positionnent sur ce terrain. Reste la Chine. Un bon signe : le coprésident du groupe scientifique est un Chinois, Dahe Qin, de l'Administration météorologique, à Pékin. "

Hervé Kempf
Article paru dans l'édition du 30.01.07

M'a filer mal à la tête moi ct' article, j'vais faire un tour de 4X4

Moi je l'ai imprimé sur du beau papier non recyclé et je le lirai tranquillement aux chiottes et avec la lumière.

en complément de l'article du monde, il y avait quelques chiffres sur l'impact de quelques gestes quotidiens.
Les efforts à faire ne sont pas la ou on le pense....

La généralisation des ampoules basse conso abaisse les émissions de CO2 de 0,11 %
le réglage des machines à laver sur le programme froid hors des heures de pointe abaisse les émissions de CO2 de 0,016 %

renover l'isolation des 20 Millions de logements anciens chauffés au fioul ou au gaz abaisse les émissions de 6,2 % d'ici 2020.

- 1, 6 % si les conducteurs baissent leur vitesse de 10 %
- 3,7% si les acheteurs de voiture d'occasion achètent une voiture plus récente
et
- 6 % si tu achètes des aliments bio produit pres de chez toi.
et a mon avis presque autant si tout le monde arretait de manger de la boeuf et du mouton.

Et une ampoule basse conso qui pète au bout de 2 mois ? Pardon...

"divergence a été aplanie par un réexamen des données" :
...comme le dit une amie chercheuse en biologie moléculaire, récemment retraitée : on peut quasiment faire dire ce qu'on veut aux chiffres statistiques.


A quand un indice de coût écologique sur les aliments ? (comme les classes de pollution sur les bagnoles, rquez que ca n'augmente pas le prix d'achat de la bagnole malheureusement, bien au contraire) :
- fraise de janvier produite en Belgique : écocoût 4
- fraise de juillet produite dans la région, bio : 1
- maïs sous climat non tropical : 4
- maïs irrigué sous climat non tropical : hors quota
- colza : 3
- bananes (traitées) : 4
- bananes bio : 3 (long voyage)
- bananes bio des Canaries : 2,5 ?
- tomates en été produites dans votre jardin ou celui du voisin : 2 (l'eau !!!)
- orange non traitée produite en Espagne : 1
- ...idem traitée avant récolte : 3
- ...idem traitée avant et aussi après récolte : 4

+ généralement :
. légume ou fruit produit hors saison et/ou non adapté au un climat => ajouter 1 voire 2 à l'écocoût "normal"
. import : ajouter 2 à l'écocoût, voire 3
etc...

Déjà ca nous ferait de belles étiquettes au supermarché !
Ecocoût = 1 -> vert
2 -> bleu
3 -> orange
4 -> rouge
hors quota : noir

Après il faudrait juste correller l'écocût au prix finalement payé. Bref, on revient à la patate douce voire aux poireaux et brocolis.

--

Plus personne ne sait d'où viennent les fruits et légumes achetés ("made in Spain" ?), et meme si on sait d'où vient un produit ("made in taiwan", seul le coût en monnaie compte (à la limite la qualité importe).

Bah, continuons comme ca, c'est pas grave, la planète s'en remettra...
Et nous ? Moins, probablement moins, voire pas du tout , mais c'est pas si grave ! Tant pis pour nos enfants, hi hi hi...

Saluons le beau boulot de Jongle (au travers de son post no 58), le synthétiseur synthétique de synthèse.

Good job !

En me baladant sur manicore.com, le site de J.M. Jancovici, je viens de tomber sur une page excellente que je connaissais pas.

Il a calculé, sur la base de notre consommation et des rendements énergétiques comparés d'un homme et de différents appareils ou machines, de combien d'esclaves nous aurions besoin pour remplacer le pétrole. Le but étant de démontrer que le prix du pétrole, contrairement à ce qu'on peut entendre, est ridiculement, exagérément, honteusement bas.

http://www.manicore.com/documentation/esclaves.html

Bon c'est pas tout ça, je dois aller faire les courses... Qui est-ce qui vient pousser ma voiture?

Matteo